La hausse du prix du pétrole sur le marché international ainsi que des taxes fait que le prix du gasoil et de l’essence augmente. Le budget carburant des automobilistes connaît donc une augmentation et il devient de plus en plus difficile de l’assumer. Il est pourtant possible de réaliser des économies de carburant en adoptant des gestes simples. Selon les études, l’écoconduite permet à l’automobiliste de réduire sa consommation de carburant de 10 à 20%, ce qui se traduit par une économie d’environ 335 euros par an. Comment adopter l’écoconduite ? Explications.
Apprendre à réduire sa vitesse
D’après les études, la réduction de la vitesse de conduite permet de réduire de manière considérable sa consommation de carburant. En roulant 10 km/h moins rapidement, l’automobiliste peut faire une économie de 3 à 5 litres d’essence sur un trajet de 500 km. Et qui dit moins de consommation dit moins de CO2 rejetés dans l’atmosphère. Baisser sa vitesse ne signifie pas forcément une conduite longue. 10 km/h de moins ne fait durer le voyage que 4 minutes de plus sur 100 km. Il suffit de partir légèrement plus tôt pour arriver à l’heure souhaitée.
Anticiper les freinages
Beaucoup de conducteurs roulent à vive allure pour ensuite freiner de manière brusque lorsqu’ils rencontrent soudainement un obstacle. Non seulement il s’agit d’une pratique assez dangereuse, mais cela consomme également du carburant. Comme il a été expliqué précédemment, la conduite rapide génère une surconsommation d’essence, mais le freinage brusque est aussi énergivore. En anticipant les freinages, le conducteur sera en mesure de réduire progressivement son allure pour un freinage en douceur en cas de besoin. Il est alors conseillé de garder la distance de sécurité avec le véhicule qui précède. Durant les phases de descente, il est possible d’avancer en levant le pied et en laissant la voiture rouler tout simplement, ce qui ne consomme pas le moindre carburant.
Utiliser un régulateur de vitesse
Pour s’affranchir des accélérations et ralentissements inutiles et diminuer sa consommation d’énergie, l’utilisation d’un régulateur de vitesse est conseillée. Présent sur presque tous les modèles de voitures commercialisés ces 10 dernières années, cet équipement est d’une grande utilité. Il offre une conduite sécurisée et confortable. Cependant, le régulateur de vitesse ne trouve son réel intérêt que sur des parcours réguliers comme sur l’autoroute par exemple. Si on roule en montagne ou sur un terrain sinueux, il obligera la voiture à accélérer pour maintenir la vitesse et dans ce cas, il sera très gourmand en carburant.
Trouver le bon rapport et le bon régime
Les rapports de vitesse élevés sont plus économiques en termes de consommation de carburant. Ainsi, il n’est pas conseillé de monter trop haut dans les tours. La bonne technique consiste à démarrer en douceur et à passer le plus de vitesses possible sans pousser. Toutefois, il faut aussi trouver le bon rapport et cela dépend de la disponibilité du couple. En essence, le rapport supérieur doit être engagé avant 2 500 tours et en diesel avant 2 000 tours. En dessous de ces seuils, le moteur s’encrasse et fait consommer plus de carburant qu’il le faut.
Éviter les petits déplacements
Il est bien connu que ce sont les premiers kilomètres de conduite qui consomment le plus de carburant. La surconsommation est estimée à 45% durant le premier kilomètre et 25% durant le second. C’est donc lors de ces premiers kilomètres que l’on remarque beaucoup plus d’émission de CO2. Pour éviter cela, il convient de limiter les petits trajets inférieurs à 2 km.
Faire attention à ses pneus
L’état des pneus a aussi une influence sur la consommation du véhicule en carburant. La pression s’avère par exemple déterminante, car si les pneus sont sous-gonflés, ils entraînent un surplus de résistance au roulement qui conduit à une surconsommation allant jusqu’à 2,5%. D’ailleurs, il est important de rappeler qu’il est dangereux de rouler avec des pneus sous-gonflés. La tenue de route sera en effet dégradée. Si on s’apprête à effectuer de longs trajets, il est conseillé de surgonfler de 0,2 bar ses pneus, surtout si le véhicule est chargé.
Par ailleurs, on retrouve aujourd’hui sur le commerce des pneus dits verts ou à faible consommation. Conçus dans des matériaux spéciaux, ils ont pour effet de réduire la résistance de roulement. Les meilleurs produits permettent aux conducteurs d’économiser jusqu’à 1 litre d’essence sur 200 km.
Alléger le véhicule
De même que pour des pneus sous-gonflés, un véhicule trop chargé aura pour effet d’augmenter la résistance au roulement. Plus le véhicule est lourd, plus sa consommation augmente. Il a notamment été prouvé qu’une charge de 100 kg de plus se traduisait par une hausse de consommation de 7%. Il faut donc penser à se débarrasser des objets qui ne serviront pas au quotidien comme les galeries de toit et les porte-vélos. Durant les vacances en revanche, il est préférable d’opter pour des remorques.
Limiter l’usage de la climatisation
La climatisation est un équipement qui est pratiquement présent sur toutes les voitures de nos jours. Rendant les trajets beaucoup plus confortables lorsqu’il fait chaud, son usage est pourtant très énergivore. Sur 100 km, une climatisation allumée consomme près d’un litre supplémentaire. Au lieu de la climatisation, il convient de privilégier les fenêtres ouvertes. Néanmoins, cette astuce n’est recommandée qu’à faible vitesse. Des fenêtres ouvertes à grande vitesse induisent en effet une surconsommation en raison de la traînée aérodynamique que cela entraîne.
Évitez également de garer la voiture au soleil, car on est plus susceptible d’allumer la climatisation pour rafraîchir rapidement l’habitacle.
Couper le moteur lors des arrêts de plus d’une minute
Le système Stop an Start se généralise sur les véhicules récents. C’est donc l’occasion pour les automobilistes de découvrir cet équipement dont la fonction est de commander la coupure de l’allumage dès que la vitesse tombe en dessous de 5 km/h. D’après les constructeurs automobiles, cela réduit de 8% la consommation en milieu urbain. Grâce aux moteurs modernes non turbocompressés, il n’est pas non plus nécessaire de faire chauffer son véhicule avant de prendre la route. Ainsi, le conducteur peut rouler dès que la voiture démarre pour faire des économies de carburant.
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